SPEAK UP sur le thème : Kemet, Afrique et écologie. [senjicia]#1ère partie

24102012
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UBUNTU. DAKAR 6249 (2012)

17102012

 

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Dakar, SENEGAL

Programme des travaux de la semaine

Du 20 au 30 Octobre 2012, le réseau Maât Communities (Senjicia,Ankh Djet Ouas,CEDIC/La Voie de l’Ogooué, La Communauté de la Harpe) organise, avec le soutien de la mairie d’arrondissement de Ouakam (Dakar), l’université Cheikh Anta Diop, le centre culturel Blaise Senghor et le Centre d’Etude et de Diffusion Culturel (CEDIC) « La Voie de l’Ogooué », un forum du jury éco-citoyen du FSM 2013 proposant rencontres, ateliers et débats autour du thème : « Jardins collectifs et jumelages intercommunaux : un moyen pour apprendre à produire ensemble des Biens Publics à l’Échelle  Mondiale.  »

 

1ère journée, Samedi 20 Octobre 2012 

OUVERTURE

Premier évènement

Visite de l’IFAN (bâtiment et Laboratoire  de Carbonne)

Horaire : 9h-12h

Lieu : Institut Fondamental d’Afrique Noire – Cheikh Anta Diop (IFAN-UCAD), Université Cheikh Anta Diop

 

Deuxième évènement 

- Soirée SPEAK UP sur le thème : Kemet, Afrique et écologie. [senjicia]

Contexte : Notre culture et notre continent tombent en lambeaux. Les systèmes culturels qui autrefois préservaient la santé de nos communautés n’y arrivent plus désormais. L’africain doit commencer par assumer lui-même sa responsabilité.

Question : « L’africain n’est pas capable de s’adapter aux enjeux liés à l’environnement ».  Êtes-vous d’accord ?

 

[Organisée par Senjicia]

Date : Samedi 20 Octobre 2012.

Horaire : 18 h – 21 h

Lieu : Lounge LAUREATS (en face du lycée Maurice Delafosse. Arrêt de minibus (Tata) #39 et #71)

www.laureats.sn

Pour une consommation achetée, dégustation de hors d’œuvre offerte.

Venez nombreux !!

2ème journée, Dimanche 21 Octobre 2012

Visite de l’île de Gorée

Horaire : rendez-vous à l’embarcadère à 9 heures (départ à 10 heures)

Tarifs :

-          Adultes nationaux : 1500F

-          Enfants nationaux : 500F

-          Adultes étrangers : à voir

-          Enfants étrangers : à voir

 

3ème journée, Lundi 22 Octobre 2012 

Forum : « Jardins collectifs et jumelages intercommunaux : un moyen pour apprendre à produire ensemble des Biens Publics à l’Échelle  Mondiale.  »

Horaire : 8h – 18h

Lieu : Centre culturel Blaise Senghor

Panel 1 : Cadre juridique pour un Service Civique Universel et des Biens Publiques à l’Échelle Mondiale.

-          8h – 9h30 : Accueil

-          9h30 – 10h : Mot de bienvenue par le Réseau Maât Communities

-          10h – 11h : Intervention de Monsieur Baba NDIAYE, Directeur du Centre Culturel Blaise Senghor, sur l’entreprenariat culturel : « la culture en tant que levier d’intégration économique et citoyenne dans l’espace CEMAC – UEMOA »

-          11h – 12h : Intervention de Monsieur Djibril NDOYE, Maire de la commune de OUAKAM sur les échanges sous-régionaux : « Incitation aux jumelages inter municipaux et intégration sous régionale dans l’espace CEMAC – UEMOA »

-          12h – 12h30 : Signature de la Chartre de Valorisation du service civique universel

-          12h30 – 13h : Cocktail de l’amitié

 

4ème journée, Mardi 23 Octobre 2012

Forum : « Jardins collectifs et jumelages intercommunaux : un moyen pour apprendre à produire ensemble des Biens Publics à l’Échelle  Mondiale.  »

Horaire : 8h30 – 17h

Lieu : Institut Fondamental d’Afrique Noire – Cheikh Anta Diop (IFAN-UCAD), Université Cheikh Anta Diop

Nombre de places limitées !!!

S’inscrire au plus tard le lundi 22 Octobre 2012.

Entrée GRATUITE !!!

 

Panel 2 : Intelligence Collective et Développement Personnel.

 

-          8h30 – 9h : Accueil des participants

-          9h – 11h : Du Panafricanisme à KEMET (Atelier 1 par Dr Wonkiamma PISSAMA)

-          11h – 13h : Introduction aux Medou Neter : Notions et Justifications (Atelier 2 par Upahotep KAJOR)

-          13h – 14h : Pause déjeuner

-          14h – 16h : De l’incapacité collective à l’intelligence collective : de la Vallée du Nil à la fibre optique (Atelier 3 par Mikombi MAMFUMBI)

-          16h – 17h : Synthèse des activités

 

5ème journée, Mercredi 24 Octobre 2012

Forum : « Jardins collectifs et jumelages intercommunaux : un moyen pour apprendre à produire ensemble des Biens Publics à l’Échelle  Mondiale.  »

Horaire : 8h30 – 17h

Lieu : Université Cheikh Anta Diop, Faculté des Sciences Juridiques et Politiques

Nombre de places limitées !!!

S’inscrire au plus tard le lundi 22 Octobre 2012.

Entrée GRATUITE !!!

 

Panel 2 : Intelligence Collective et Développement Personnel.

 

-          8h30 – 9h : Accueil des participants

-          9h – 11h : De l’incapacité collective à l’intelligence collective : de la Vallée du Nil à la fibre optique (Atelier 1 par Mikombi MAMFUMBI)

-          11h – 13h : L’exploitation pétrolière et minière en Afrique (Atelier 2 par Fary Moreira NDAO)

-          13h – 14h : Pause déjeuner

-          14h – 16h : Introduction aux Medou Neter : Notions et Justifications (Atelier 3 par Upahotep KAJOR)

-          16h – 18h : Du Panafricanisme à KEMET (Atelier 4 par Dr Wonkiamma PISSAMA)

-          18h – 19h : Synthèse des activités

 

6ème journée, Jeudi 25 Octobre 2012

Horaire : 8h30 – 17h

Lieu : Centre Culturel Blaise Senghor

Gratuit !!!

 

Panel 3 : Esthétique kamite et Intelligence Collective

 

-          8h30 – 9h : Accueil des participants

-          9h – 11h : Campagne publicitaire « ÑUUL KUKK » et Promotion de la santé (Atelier 1 par ÑUUL KUKK)

-          11h – 13h : Esthétique capillaire et entretien du cheveu crépu (Atelier 2 par N’HAPPY Galsen)

-          13h – 14h : Pause déjeuner

-          14h – 16h : Appel de Dakar, Bilan et nouvelles perspectives pour le Forum Social Mondial Tunisie 2013 (Atelier 3 par Organisation de la Jeunesse Panafricaniste et La Communauté de la Harpe)

-          16h – 17h : Synthèse des activités

 

7ème  journée, Samedi 27 Octobre 2012

CLÔTURE

Activité 1 : Épreuve du « HEB SED » de Ouakam

Horaire : 15h – 18h

Lieu : A définir

Gratuit !!!

-          15h – 16h : Accueil des officiels

-          16h – 17h : Match Sénégal Vs Gabon (Lions Vs Panthères)

-          17h – 18h : Remise du trophée

 

Activité 2 : Concert du « OUHEMMESSOUT »

Horaire : 20h – 0h

Lieu : Esplanade du Monument de la Renaissance Africaine

 

-          20h – 20h30 : Accueil des participants

-          20h30 – 21h30 : Projection « Message de CHEIKH ANTA DIOP à la jeunesse »

-          21h30 – 0h : Musique et réjouissances

 

BONUS UBUNTU / DAKAR 6249    

« Sur les traces de CHEIKH ANTA DIOP » : Visite du village natal et de la tombe du Professeur CHEIKH ANTA DIOP à Caytu (Thiaytou)

Participation par personne : 10 000F

INFOLINE ET RESERVATION

Upahotep (+221) 77 604 73 36 / Wonkiamma / (+221) 77 196 08 79

 

COURRIELS DU STAFF

upahotep@gmail.com

pissamamb2@gmail.com

manfumbi@gmail.com

mborpapa@gmail.com

moubengui@yahoo.fr

topofdaword@yahoo.fr

Pape mbor

 




TEDx: Magatte Wade – Disruptive Brands as Cultural Innovation

29082012
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Magatte Wade, l’Africaine nouvelle est arrivée

29082012

Magatte Wade est représentative d’une nouvelle génération d’Africaines. Une jeunesse qui n’a plus de complexes face à un Occident dont elle connaît tous les codes.

Magatte Wade, l’Africaine nouvelle est arrivée magattewadeLa jeune entrepreneure sénégalaise Magatte Wade © BBC Africa via Google Images

Dès qu’elle prend la parole, tout le monde redresse la tête et l’écoute. Magatte Wade est une oratrice née.  

«Récemment on m’a demandé de m’exprimer devant plus 5.000 personnes au Nigeria. Derrière les écrans de télévision, il y avait plus de dix millions de personnes», explique Magatte Wade qui est consciente qu’elle pourrait faire un tabac dans l’arène politique, mais préfère se tenir à distance de ces combats en eaux troubles.

Jeune chef d’entreprise, Magatte Wade est l’un de ces nouveaux visages qui captent la lumière. Il est vrai qu’elle a tout pour attirer l’attention. «Africaine, jeune, belle, intelligente et pleine d’énergie», explique un participant auNew York Forum for Africa. Magatte Wade, 36 ans, a récemment figuré dans le classement Forbes des vingt jeunes Africaines les plus influentes.

Adepte du branding

Née au Sénégal, elle séduit les trois Afrique, la francophone, l’anglophone et la «roots». D’origine sénégalaise, Magatte a étudié en France et «défend la culture française». Avant d’aller vivre aux Etats-Unis, où elle a appris tous les codes de la culture d’outre-Atlantique. Et d’être devenue une fervente supportrice de la culture d’entreprise et du «branding». Un mot qu’elle répète avec ravissement. Comme un talisman contre les mauvaises fortunes.

Identité complexe, elle défend en français, en anglais ou en wolof, une Afrique qui doit éviter de perdre son âme.  

«Une Afrique qui a beaucoup à apporter au monde, notamment la culture soufie»,explique Magatte, qui appartient à la confrérie mouride, très puissante au Sénégal.

C’est en allant aux racines de sa culture que Magatte Wade a créé sa première entreprise Adina World Beat. Une entreprise qui vend des boissons africaines aux Etats-Unis. Ainsi le bissap bio (cette boisson à base de fleur d’hibiscus a fait son apparition dans des supermarchés américains).

«Quand j’allais au Sénégal, je me désolais de voir que les jeunes se détournaient du bissap. Ils voulaient boire des sodas américains. Alors que la culture des feuilles d’hibiscus fait vraiment partie du mode de vie du Sénégal. La culture du bissap fait vivre les femmes des villages. Ces cultures permettent de lutter contre l’exode rural.»

Selon une étude des Nations unies, Adina réalise un chiffre d’affaires de 3 millions de dollars et emploie 25 personnes. A cela s’ajoute des centaines de femmes qui fournissent des fleurs d’ibiscus à la société de Magatte au Sénégal. 

Penser global et consommer local

Magatte consacre une grande partie de son énergie à convaincre les Africains de consommer local.  

«Bien sûr, en Afrique, il y a toujours l’attrait très fort des marques. Comme ailleurs dans le monde, les jeunes veulent des Nike ou du Coca Cola.»

Mais ajoute Magatte:

«Il y a aussi un complexe d’infériorité. L’Africain pense toujours que ce qui est produit ailleurs est meilleur que ce qui vient de chez lui. Alors qu’aux Etats-Unis, il y a des gens heureux de consommer africain. Des Américains qui refusent les produits chinois et se jettent sur ce qui est produit en Afrique. Et ils veulent connaître la culture africaine dans sa globalité.»

Magatte veut aussi se battre pour changer les mentalités des intellectuels africains:  

«Au Sénégal, traditionnellement, on forme des hauts fonctionnaires, sur le modèle de la France. Il faut changer de mentalité. D’un côté, il y a les modou-modou (mot wolof qui désignent les petits commerçants) plein d’énergie et d’esprit d’entreprise, mais qui n’ont aucune formation. Et de l’autre, il y a les intellectuels qui ne veulent pas créer d’entreprise, qui ne veulent pas prendre de risques, contrairement aux Américains»,explique-t-elle en français, avec parfois un léger accent anglophone.

L’influence de son existence passée à San Francisco et de sa vie actuelle à New York.

Elle vit à cent à l’heure, parle à toute vitesse de sa nouvelle société Tiossan, spécialisée dans les cosmétiques et la mode. Elle parle avec passion du branding de sa marque. De ses marques.   

«Au départ, les produits seront fabriqués et commercialisés aux Etats-Unis. Mais très rapidement, ils seront produits au Sénégal. C’est plus difficile à mettre en place au Sénégal, mais c’est le but», explique-t-elle avec détermination.

Des projets tous azimuts

Américaine, Magatte l’est sans doute beaucoup, mais en même temps elle reste très sénégalaise. Imprégnée de la culture soufie de la confrérie mouride. Elle vibre pour un autre projet: créer au Sénégal une école où l’accent serait mis sur la créativité et l’épanouissement des élèves.

«Le Sénégal a perdu une grande partie de sa créativité culturelle. Il faut aider les jeunes à retrouver cette créativité. 10% des profits de Tiossano seront consacrés à cette mission. Pourquoi pas une formation au design au Sénégal, comme cela existe aux Etats-Unis?», explique-t-elle encore, avant de se lancer dans l’évocation d’un autre de ses projets pour le Sénégal.

Magatte veut aider à créer en Afrique une génération de «global leaders». Son enthousiasme est contagieux. The sky is the limit en version wolof. Elle devient intarissable lorsqu’il s’agit d’évoquer tout ce que l’Afrique peut faire. Tout ce que l’Afrique va faire. Et qui va la faire sortir du sous-développement. Elle en oublie la pendule qui tourne.

Magatte est très en retard pour sa prochaine conférence. «Je suis toujours en retard», avoue-t-elle, avec un grand sourire. Mais elle continue à parler. Sûre de son fait. Heureuse de faire passer son message. Celle d’une nouvelle Afrique optimisme. Magatte n’est pas pressée. Elle a tout le temps devant elle. Une vie mélangée. Esprit de France, d’Amérique, d’Afrique. Esprit d’entreprise. Esprit soufie. Toute la vie devant elle. Et elle en est bien consciente.

Pierre Cherruau,  directeur de la rédaction de Slate Afrique, à Libreville

http://www.slateafrique.com/88963/magatte-wade-une-jeune-africaine-qui-croit-au-potentiel-economique-de-l-afrique




Fabius au pays des « y’en a marristes »

29072012

Lu ce matin dans le journal du dimanche (France) :

L’étape sénégalaise de la tournée africaine de Laurent Fabius aura surtout été marquée par sa visite au collectif de « Y’en a  marre » dès son arrivée à Dakar, vendredi soir. Rues étroites, snipers embusqués sur les toits alentours, le cortège ministériel est arrivé au QG des « Y’en a marristes », situé dans un quartier populaire de Dakar, sous les yeux ébahis des habitants. « Laurent Fabius voulait nous rencontrer. Nous avons proposé qu’il vienne chez nous pour sortir un peu du cadre habituel », a déclaré en l’accueillant le rappeur Malal Talla dit Fou Malade, l’un des fondateurs du mouvement de jeunes, qui a été à la pointe du combat contre un 3e mandat d’Abdoulaye Wade.

« Une étape, avant la réception officielle à la résidence de France où Laurent Fabius a remis plusieurs décorations à des personnalités sénégalaises du monde des lettres et des arts, en présence du ministre Youssou N’dour », ont confié des responsables de l’ambassade de France à Dakar. Ravi d’être là, Laurent Fabius s’est prêté au jeu des questions réponses soulignant l’exemplarité en Afrique, et ailleurs, d’un tel mouvement citoyen.

Un « signal fort » de la diplomatie française

Fadel Barro, journaliste d’investigation et coordonateur du mouvement, l’a interpellé sur sa détermination à sortir du système de la Françafrique. « Vous arrivez du Niger où Areva exploite l’uranium de ce pays pauvre dont les populations n’ont même pas l’électricité. Qu’allez-vous faire pour que ça change? » Réponse embarrassée du ministre : « Les compagnies pétrolières font plus de profit en Afrique qu’Areva, mais nous allons discuter avec les responsables pour voir comment améliorer cet état de fait », a-t-il promis. Pour son entourage, cette visite dans la commune d’arrondissement des Parcelles assainies,  consistait d’ailleurs à envoyer un « signal fort » sur la nouvelle approche de la diplomatie française vis-à-vis de l’Afrique.

Très convaincant, je vous laisse méditer là-dessus! En souhaitant au gouvernement français que le mouvement ne s’exporte pas au pays des Lumières. Qui sait, avec la mondialisation rien n’est confiné bien longtemps. Attention au réveil des indignés de Stéphane Hessel!

FBN




Question-réponse suite aux évènements de Tombouctou

28072012

 

Au regard des faits actuels, croyez-vous à une possible réorientation des courants religieux  (notamment sur le modèle salafiste) en Afrique de l’ouest? Et la menace d’être le prochain foyer ou la base arrière d’Al-Qaïda, est-elle sérieuse et justifiée?

Hamdou DEME répond :
Il faut d’abord dire, que le terme de « Salafiste » ne signifie pas forcément terroriste islamiste: en islam les Salafs sont ceux qui suivent strictement les recommandations du prophète PSL et de ses compagnons. De plus la Salafia ne repose pas sur le fait de suivre un Cheikh en particulier ou un imam à l’inverse du Soufisme, c’est une adhésion au Coran et à la Sounna
authentique comme l’ont compris et pratiqués l’ensemble des pieux prédécesseurs.
La doctrine du Salafia est le Wassatiya (juste milieu), c’est à dire contre l’utilisation de la violence pour imposer la Charia.
Tous ceci, c’est pour dire qu’il ne faut pas faire d’amalgame entre les terroristes islamistes et le Salafisme.

En ce qui concerne la refondation de l’islam en Afrique de l’Ouest, Je ne vois pas de perspective de l’islamisme se basant sur la doctrine Salafiste, en tout cas à moyen terme.
Car la doctrine du Soufisme domine l’Afrique de l’Ouest, du Mali au Nigéria en passant par le Sénégal et d’autres pays, les populations de ces pays sont très attachées a cette doctrine, il n’est même pas pensable par exemple que le Salafisme soit majoritaire au Sénégal a moyen terme, vue l’effet des confréries et des familles religieuses sur la population.

Pour ce qui est l’implantation ‘Al Qaida en Afrique de l’Ouest, ce serait aussi trés difficile car il y’a plusieurs raisons:
1 – Ce qui se passe au Mali, d’abord c’est l’effet d’un mouvement indépendantiste (les Touaregs) et le mouvement Ansar Dine qui contrôle le nord du pays a profité de la faiblesse des Touaregs pour avoir ce contrôle.
2 – Au Sénégal, environ 90% des musulmans sont des Soufistes et ils sont très attachés à leurs TARIHA (confrérie) qui sont hostiles au Djihad. Et même les Salafistes du Sénégal se réclament du Wassatiya, c’est à dire la non utilisation de la violence pour imposer la Charia.
3-Au Nigéria, Le mouvement Boko Haram qui est le principal mouvement Djihadiste ne se situe qu’on nord-est du pays, meme si leurs actions terroristes ont beaucoup d’impacts en Afrique et dans le monde.

En résumé il faut dire qu’on est loin de la domination du Salafisme en Afrique de l’Ouest à moyen terme, de même ça ne sera pas aussi le foyer ou la base arrière d’Al Qaida.

El  hadji Boubou  DIONE répond :

Tout dépend de ce que tu entends par refondation de ces bases, parce qu’en matière de religion les actions (et ici les revendications de certains groupuscules) sont orientées par la croyance et la foi, ceci étant dans le monde musulman il existe des subdivisions outre les grandes écoles juridiques (malikites, hanafites..) qui n’ont pas les même interprétations de cette même religion.
Dès lors discuter avec un salafiste pour qu’il remette en cause d’une quelconque manière ses agissements serait perçu de sa part comme une attaque direct faite envers sa foi.




France: la compétitivité ou rien!!

13072012

Après l’annonce faite par Air France, il y a quelques jours concernant les suppressions de poste, PSA vient de sonner le glas de l’humeur ambiante instaurée depuis peu par le gouvernement Hollande : le changement est-ce vraiment maintenant?!
Ce qui est sûr c’est que Arnaud Montbourg et ses compagnons ont du souci à se faire; la bataille sociale va être rude. À ce sujet, la « french attitude » face à l’adversité semble se dissipirer lentement au regard de la panique presque bien dissimulée des acteurs concernés.
Il est certain que d’autres grandes entreprises symboles de la réussite économique à la française feront parler d’elles bientôt, compte tenu des mesures qui seront prises au courant du mandat de M. Hollande.
À ce rythme, le manque de compétitivité sur le marché international, la croissance faible et les conséquences latentes des crises successives risquent d’être, et pour longtemps encore, en toile de fond dans les manoeuvres entreprises pour le redressement économique de la France.

J’aurai aimé avoir un autre cadeau de bienvenue! Hollande est servi!

Espèrons que dans peu de temps, tout ceci ne sera qu’un mauvais souvenir pour tous ces salariés.

F.B.Ndoye




Doit-on réformer le code minier au Sénégal?

12072012

Le secteur Minier au Sénégal présente des opportunités considérables. En effet, le pays dispose de ressources et potentialités minières exploitables : phosphate, attapulgite, fer, or, cuivre, tourbe, marbre, gaz, titane ….
Des gisements importants ont été récemment découverts dans le sud ouest du pays ; cette nouvelle pourrait entraîner la mise en oeuvre de projets importants, qui constituent des opportunités considérables pour les investisseurs locaux et étrangers.

Mais dans quel cadre judirique? Le code minier du Sénégal, dans sa dernière réforme (2003), et depuis toujours, place les entreprises locales et l’Etat du Sénégal dans une position qui leur est défavorable au vu de l’énorme potentiel de ces sites exploitables.
Si bien que des voix s’élèvent,enfin,pour dénoncer ce fait.
Les exonérations d’impôt, la « préférence occid*** » abusive au nom de l’attrait des I.D.E, l’opacité des transactions financières et des modes d’attribution de permis d’exploitation, et par dessus tout,
les seuls 10% de part d’actions que l’État s’attribue sur ces entreprises, sont inacceptables et économiquement inefficients.

Un groupe s’est même créé sur Facebook demandant ainsi la réforme immédiate du code minier au Sénégal, et soulignant ainsi un manque de courage et de coopération politico-juridique des pays africains à ce sujet.

Voilà des points importants qui méritent réflexion tant ils ont une place importante sur l’avenir du pays.

Merci aux personnes qui ont osé en parler, et sensibiliser l’opinion à ce sujet.

C’est tout à leur honneur!

F.B.Ndoye




La menace islamiste en Afrique de l’Ouest

8072012

Que se passe t-il exactement dans le nord du Mali? Quels sont les enjeux pour les toutes parties concernées? Comment aborder le probléme, sous quel angle?

Et enfin après les évènements de Tombouctou, le Sénégal devrait-il craindre ces mouvements, non pas pour des raisons stratégiques ou de stabilité régionale; je parle ici de l’assise de notre forme d’islam communautaire, qui s’imprégne de certaines de nos pratiques culturelles.

Ça serait très instructif d’avoir votre avis là dessus.

Cordialement

F.B.Ndoye




3éme édition du SPEAK UP de senjicia Dakar

29042012

Ce Samedi 28 avril 2012, le club de réflexion Sénégal junior intelligence de Dakar (senjicia) a organisé la 3éme édition du SPEAK UP. En collaboration avec l’AMEJ/I (amical des jeunes étudiants en journalisme de l’ISEG). le  thème de cette 3éme édition est la suivante :

 La révolution du leadership africain est-elle un préalable, avant l’entame d’un réel processus de développement ?                  Zoom sur le Sénégal.

C’est  dans une dynamique d’échange de paroles et de partage d’idées que les participants ont passé au peigne fin, l’étape sine qua  non voire, impérative avant de parler d’un réel chemin vers le développement.

Pour la plupart d’entre eux, « la conscience africaine est dilapidé par des dirigeants tricheurs, qui ne font que manipuler de gros mots pour légitimer leurs idées. »

De surcroit, « le gap entre l’Afrique et le reste du monde est creusé par des leaders une fois au pouvoir deviennent insouciants. » affirme Youssoupha, un participant Sierra léonais et étudiant à Dakar.

En ce qui concerne le Sénégal, le Président sortant a fait preuve d’entêtement, et nous a exposé à «  des signes de pathologie  du pouvoir.» Avant de subir une sanction manu-populi : « Notre pays a donné un signal fort, le temps est venu de faire abstraction de ce que d’aucun considère comme une « potion magique » en parlant du système de gouvernance, et exploité à sa juste valeur nos acquis, pour le véritable modèle africain. »

C’est à travers les propositions de solutions qu’a pris fin cette 3éme édition. La volonté de corriger ces travestissements, auto humiliations et mépris culturel est exprimée par bon nombres de participants par le truchement de vastes campagnes de sensibilisations.

                                                                                                           Par Pape Mbor NDIAYE







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